Sur les douze derniers mois, de mars 2014 à février 2015, la mortalité routière est en augmentation de 5,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette hausse concerne principalement les automobilistes, les cyclistes et les piétons. En revanche, la mortalité des usagers à moto semble se stabiliser ces derniers mois alors que celle des cyclomotoristes renoue avec la baisse.
Consulter le baromètre de l’accidentalité routière du mois de février 2015.
Source : Sécurité Routière
Jean-Robert Lopez a amorcé son propos par le commentaire des derniers chiffres de l’accidentalité et par un exposé des outils statistiques mis à la disposition des professionnels en charge de la sécurité routière, notamment par l’Observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR). Le délégué a pris acte de la hausse de l’accidentalité ces derniers mois afin de réaffirmer l’impératif d’un effort de mobilisation.
Le premier élément mis en avant porte sur un partage accru des diagnostics en matière d’accidentalité qui doit aboutir à une perception commune et affinée entre tous les acteurs de la sécurité routière. En insistant sur sa volonté de mener une action proactive dans le domaine de la prévention et de la sécurisation des déplacements, Jean-Robert Lopez a de nouveau affirmé l’objectif qui doit guider l’action publique ces prochaines années : passer sous le seuil des 2000 morts par an en 2020.
Enfin, le délégué a rappelé qu’aux côtés d’une mise en commun des outils de pilotage, l’action en matière de sécurité routière devra porter dans les semaines à venir sur la mise en oeuvre et en application des 26 mesures présentées par Bernard Cazeneuve le 26 janvier dernier, dont il a détaillées certaines telles que le travail amorcé sur les éthylotests antidémarrage, la mise en place des radars chantier cet été ou encore la généralisation des tests salivaires pour détecter la prise de stupéfiants.
Source : Sécurité Routière
La loi du 17 mars 2015 consacre le principe d’une formation aux notions élémentaires de premiers secours pour les candidats à l’examen du permis de conduire et d’une évaluation de cette formation à l’occasion de l’examen. La nouvelle épreuve théorique générale, en cours de rénovation, comprendra systématiquement une question sur le thème du comportement à adopter en cas d’accidents. Lors de l’épreuve pratique, une question orale portera également sur ces sujets. S’agissant de la formation, les nouveaux programmes entrés en vigueur le 1er juillet 2014 prévoient l’apprentissage de gestes simples : protéger les lieux, alerter les secours, ne pas aggraver la situation des blessés et évaluer sa compétence à effectuer des gestes de secours.
Lire le texte de loi paru au J.O.
Source : Sécurité Routière
Source : Sécurité Routière / www.routeplussure.fr
Selon l’institut de recherche allemand pour la sécurité routière (BAST), dès la première année qui a suivi en Allemagne la mise en œuvre de cette mesure (en 2007), une baisse de 17% de l’accidentalité des jeunes de moins de 21 ans a été enregistrée, de manière égale entre jeunes gens et jeunes filles. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, a annoncé en janvier dernier une mesure similaire qui entend abaisser le taux légal d’alcoolémie de 0,5 g/l à 0,2 g/l pour les conducteurs novices (3 ans après le permis, ramenés à 2 ans après le permis s’il a été précédé d’un apprentissage par conduite accompagnée) afin de lutter contre les accidents de la route qui représentent la première cause de mortalité des 18-25 ans.
Lire le résumé de l’étude (allemand)
Source : www.bast.de
Afin de rappeler notamment que l’envoi d’un sms au volant multiplie par 23 le risque d’accident, la Sanef lance une campagne d’affichage et de vidéo afin de rappeler aux usagers les dangers liés à l’usage du téléphone au volant.
Source : Sanef
Quatre étudiants en BTS viticulture-oenologie du lycée agricole Charlemagne de Carcassonne ont décidé, dans le cadre d’un projet scolaire, de sensibiliser d’autres élèves de leur lycée (4 classes, BTS et terminales) aux risques liés à l’alcool au volant.
Pour préparer le contenu de leur intervention, ils ont sollicité la coordination sécurité routière de la DDTM 11. Un Intervenant Départemental de Sécurité Routière a ainsi été missionné pour faire une « formation de formateurs » à ces 4 élèves pendant 2 jours : il s’agissait à la fois de revoir et d’approfondir les connaissances de ces futurs formateurs et de leur présenter les outils pédagogiques avec lesquels ils allaient pouvoir animer les séances.
C’est le 27 février 2015 que Benjamin, Etienne, Lucien et Romain ont mis en pratique ce qu’ils avaient appris en animant un module « alcool et conduite » devant 4 classes successives (soit 70 élèves) : échanges sur les préjugés et conseils douteux autour d’un micro trottoir, simulateur alcool pour faire le point sur les doses et temps d’élimination, explication sur l’usage de l’éthylotest, rappel sur les risques engendrés, etc… Après cet atelier, les élèves formateurs avaient sollicité le témoignage d’une personne handicapée, pour faire comprendre que le principal risque n’est pas le contrôle routier mais bien l’accident.
Les élèves stagiaires ont apprécié les interventions et notamment les informations claires sans discours moralisateur : « C’est pas pareil quand c’est quelqu’un d’entre nous qui présente les données et les informations que lorsque c’est un adulte missionné pour faire ça », dira l’un d’entre eux.
L’initiative a été saluée de tous : professionnels de la Sécurité routière et enseignants sont prêts à renouveler cette expérience au lycée agricole, et les étudiants souhaitent que les promotions à venir puissent bénéficier de ces ateliers.
Source : Sécurité Routière
Source : Sécurité Routière / www.routeplussure.fr
Le décret n° 2015-250 du 3 mars 2015 publié au Journal officiel du 5 mars vient conforter l’accès au dispositif du permis à un euro par jour mis en place en 2005 en permettant aux jeunes de pouvoir bénéficier de ce mode de financement du permis de conduire dès l’âge de 15 ans.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la réforme du permis de conduire engagée par le Gouvernement en juin 2014 qui vise à rendre le permis de conduire plus accessible pour les jeunes. Elle vient ainsi compléter la possibilité ouverte, depuis le 2 novembre dernier, de s’inscrire dès l’âge de 15 ans à une formation au permis de conduire B dans le cadre de l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC).
Source : Sécurité Routière
Ce baromètre, publié par la fondation Vinci Autoroutes, montre que les comportements à risque sont en progression dans l’ensemble de l’Europe. Les conducteurs européens sont par exemple 91% à admettre dépasser de quelques km/h les limitations de vitesse contre 86% en 2014, 65% à reconnaître ne pas respecter les distances de sécurité (contre 62% en 2014) et 35% à déclarer téléphoner en conduisant sans kit main-libre (contre 31% en 2014).
Source : Ipsos / Vinci Autoroutes